INTERVIEW ANNA COMBELLES JUILLET 2016
Vous ne le savez peut être pas, mais mon blog fête aujourd'hui ses quatre ans! Je suis fière et je suis vraiment motivée pour faire revivre Les Lectures de Lulu. Du fait de ma santé, j'ai un peu plus de temps ces temps ci pour m'y consacré. Aussi comme premier "cadeau" pour célébrer nos quatre ans et la réussite du parcours accompli, je vous présente aujourd'hui une nouvelle interview. Je tiens donc à remercier Anna Combelles d'avoir accepté de répondre à mes questions. C'est vraiment une auteure très gentille, que j'ai le plaisir de suivre, notamment sur Facebook. Je vous laisse donc la découvrir.
1)
Depuis combien de temps écrivez-vous ?
J’ai
toujours écrit, mais je dirai que j’ai vraiment écrit de façon
régulière depuis 2005. C’est là que j’ai proposé mes
premières nouvelles puis fan-fictions et eu les premiers retours de
lecteurs avec des avis positifs qui m’ont poussé à continuer.
2)
Écrivez-vous d’autres types que le roman ?
Non.
J’écris aussi des nouvelles et j’ai eu écrit des fans-fictions.
Je
garde les nouvelles pour les appels de textes et les romans pour mes
propres histoires. L’un permet de fouiller un sujet tandis que
l’autre va à l’essentiel. On ne peut pas glisser autant
d’informations dans 200 pages que dans 750 !
Cœurs
Hybrides est un roman court, par exemple. Je n’ai pas approfondi
l’univers fantastique, puisque l’accent est mis sur la romance.
Cela peut dérouter certains lecteurs, qui attendent toujours plus.
Parfois, ils passent à côté de l’essentiel. Dans un roman court,
il faut prendre la part donnée par l’auteur sans chercher plus
loin. Je voulais pointer les différences et une belle rencontre,
c’est ce que j’ai écrit. Effectivement, j’aurais pu
m’appesantir sur l’univers, sur les Charisma, sur bien d’autres
sujets abordés dans le texte de façon succincte. Mais, tout cela
aurait été au détriment de la romance.
A
contrario, la série La Complainte d’Irwam comporte une multitude
d’informations, et chacun des deux romans m’a permis de donner
libre cours à mon inspiration. Les personnages y sont construits,
profonds, et évoluent d’un tome à l’autre, les univers, sauf le
nôtre, sont détaillés…
Enfin,
les fictions demandaient une gestion d’écriture différente,
puisque le lectorat attendait chaque semaine un épisode. C’est
très instructif d’écrire ainsi, cela permet d’apprendre à
manier les effets, le suspens.
3)
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Mes
lectures, les rares séries que je regarde, les quelques films
visionnés dans une année, et la vie en général. Je m’abreuve de
tout cela. Une part aussi d’information, même si je n’écris pas
de contemporain. Les événements et les conflits sociaux actuels
trouveront une place dans mes prochains textes. Reste à voir sous
quelle forme !
4)
Il y a-t-il un projet de longue date qui vous tient à cœur si oui
pouvez-vous nous en parler un peu ?
J’ai
deux projets qui me tiennent à cœur, mais je ne peux pas vous
dévoiler leur contenu.
L’un
d’eux sera un texte illustré. J’ai rencontré une personne
charmante qui a lu ce texte et travaille actuellement à la
conception des illustrations.
L’autre
est un roman commencé depuis quelques années et que j’avais mis
en pause le temps d’effectuer des recherches plus poussées. Il
reste beaucoup à écrire.
Mais
j’ai d’autres projets et j’ai participé à deux appels de
textes dernièrement. Je crois les doigts pour l’un d’eux et pour
l’autre, je vous en reparle dans quelque temps… sa sortie étant
assurée.
5)
Auriez-vous quelques conseils à donner à vos lecteurs qui
souhaitent écrire un roman et essayer de se faire publier ?
Ah,
la grande question. Les conseils que je pourrais donner ont déjà
était évoqués par d’autres.
Chacun
doit trouver sa façon de travailler, d’écrire. Je peux vous
conseiller par exemple de ne pas vous bloquer sur un texte
(l’acharnement n’est pas une solution, ni en médecine ni en
écriture), de laisser son esprit libre (les barrières ne servent à
rien, sauf à cantonner les moutons) et de savoir supprimer ce qui
vous semble inutile (car cela paraîtra inutile aussi aux lecteurs).
Se
relire est primordial, outre de chasser les fautes. Si vous êtes
happés par votre texte, si vous ressentez l’envie de poursuivre la
lecture, c’est que ça marche. Mais si vous butez sur une phrase,
sur des mots, alors il faut les reprendre.
La
lecture à voix haute permet de vivre son texte, de lui donner du
rythme, de la force et une ponctuation efficace. Je vois trop souvent
des textes emplis de « … » ou d’exclamations
inutiles. Sans oublier les virgules qui sont d’une importance
capitale.
Relire,
travailler, se faire lire, réécrire et recommencer… Chaque
nouveau texte est une source d’apprentissage.
Enfin,
si vous désirez vraiment vous orienter vers l’écriture, les
logiciels de correction pro, même un peu cher, aident beaucoup. Ils
ne remplacent pas la sensibilité humaine, mais déjà épurent les
textes des coquilles que nous faisons tous. (Oui, tous !)
Après,
n’oubliez pas que nous sommes tous différents et que ce qui
fonctionne pour les uns ne le peut pas pour d’autres.
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