vendredi 21 mai 2021

LE FILS-JO NESBO

 



TITRE: LE FILS

AUTEUR: JO NESBO

EDITION: SERIE NOIRE GALLIMARD

TRADUCTION: HELENE HERVIEU



Livre emprunté à la médiathèque.



Ce roman au-delà de l’enquête policière est d'une virée dans les bas-fonds d’Oslo est aussi un roman sur l’Amour.

Amour entre en inspecteur tourmenté et sa femme, qui devient aveugle.

Amour entre Sonny et Martha, amour improbable mais sans doute le plus beau de tous car le plus désespéré.

L'Amour entre le chauffeur de taxi et la femme représente un des plus beaux passages du roman.

C’est un roman qui jette un regard cru sur la drogue et les droguées en Norvège, entre vie misérable et tentative d’aider les droguées. C’est la drogue qui maintient Sonny dans un état béat et docile.

Le roman est solide, bien écrit et prenant. Le lecteur est happé par l’histoire. Une histoire qui ne se perd pas entre une foule de personnages et d’intrigues. Dès le début, les liens sont affichés, ténus pour certains.

La révélation finale et les derniers chapitres sur la confrontation entre les protagonistes survivants est bien amenée et pousse la tension à son paroxysme.

Un bémol cependant pour Sonny qui se débarrasse de ses habitudes de drogué et ses liens avec l’héroïne un peu trop vite. Sa volonté ne peut tout expliquer. Et quel surhomme pour apprendre à conduire à si vite. Malgré tout, il reste un personnage attachant. Il est violent, il veut se venger mais il le fait presque « humainement » et fait preuve de bonté avec des épaves des nuits d’Oslo et ceux qui vivent en marge.

Il y a de bonnes descriptions, et pas seulement des scènes de crimes. Le lecteur a l’impression de se balader dans Oslo, la nuit et de voir l’envers du décor.

Le rythme des chapitres est équilibré.

Je n’ai pas vu de personnages inutiles, ils servent tous l’intrigue et ont leur place dans l’action.

Je ne parle ni ne comprend le Norvégien et donc ne peut lire le texte originale, mais je n’ai pas vu de fautes de grammaire ou d’orthographe. Les mots en Norvégiens tel que les noms des rues, des quartiers ou des commerces sont bien intégrés au texte. Je m’explique, il arrive que des mots de la langue d’origine du roman soient trop présents et l’on ne voit qu’eux. Là encore c’est équilibré.

En résumé, un très bon roman que je recommande.

 

Le Basilic.

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